J’ai envie de vous partager ma lecture du livre « Le pouvoir du moment présent » de Eckhart Tolle qui m’a permis de mettre en perspective plein de concepts que je n’avais jamais aligné.

Ce genre de livre qui produit pour moi un effet « Eurêka » en alignant certaines idées qui s’étaient accumulées sans faire équipe et qui d’un coup s’alignent pour allumer la lumière au plafond et me permettent de redécouvrir le monde que je connaissais dans l’obscurité.

Merci Ekhart et voici ce que je retiens de ton livre.

Notre dualité « être/mental »

Nous sommes fait d’un « Être » aussi appelé « âme » ou « moi profond » qui est ce que nous sommes vraiment quand nous sommes face à la mort, ou en pleine connexion avec la nature ou encore dans l’instant présent du regard d’un enfant.

Et d’autre part de notre « Mental » qui génère le flux permanent et incessant de nos pensées. Et nous permet de construire et de faire des choses du monde matériel au service de nos estomacs, et de tout notre confort.

La minute ou la seconde d’extase que l’on peut avoir en regardant un ciel étoilé, en croisant la beauté pure d’un enfant ou d’un paysage nous reconnecte avec notre « être profond ». 

Et pendant un court instant le flux de notre mental s’arrête pour laisser la place à notre « être profond ».

Cette dualité n’est pas pour moi la vision du bien et du mal. Mais plutôt la vision de 2 amis très différents et complémentaires l’un de l’autre, qui n’ont pas d’autres choix que de vivre ensemble.

L’ego est ce que nous croyons Être

Notre mental ou « théâtre mental » fonctionne en permanence en produisant un flux de pensées que nous ne maîtrisons pas ou très très peu.

Un dénommé Descartes a dit en 1637 « Cogito ergo sum » : je pense donc je suis.

Il a gravé dans l’histoire que nous croyons « Être » car nous pensons. 

Alors que c’est tout l’inverse.

Nous perdons le contact avec notre « Être » et la connexion avec le monde en donnant à notre mental tout le pouvoir de « créer » nos vies et notre monde.

Et nous croyons Être ce que nous pensons…

J’ai été une victime, un.e athlètes, un.e star donc je suis … ce que je me raconte

Je veux devenir médecin, fonctionnaire, riche, beau, donc je suis… ce que je me raconte 

Tout cela constitue notre égo et nous déconnecte complètement de notre Être.

Le présent, l’égo, le mental

Le mental analyse et parfois repasse en boucle le passé pour inventer, créer, justifier nos actes du présent et ainsi alimenter notre « ego » … ce que nous croyons ou voulons être et non ce que nous sommes.

Le mental nous imagine dans le futur tel que nous pourrions ou devrions être selon les formats de la société et de l’éducation que l’on a reçu… et nous déconnecte encore de notre Être, de notre connexion à nous mêmes et au monde.

Le mental nous déconnecte de notre beauté profonde et de la beauté du monde pour tenter de construire une beauté artificielle bien éloignée de la beauté d’un sourire d’enfant encore préservé de son mental.

En fait l’ego prend malgré nous le pouvoir sur notre Être et nous déconnecte de notre enfant sacré ce qui nous plonge dans un monde déconnecté de la vie et construit le monde dans lequel nous sommes aujourd’hui.

Retrouver notre Être

Avez-vous déjà observé qu’un.e observateur.trice présent.e dans votre famille, sur votre lieu de travail, dans une classe, peut produire des effets incroyables ?

Le fait d’être observé par un tiers donne collectivement envie de s’observer soi-même, de prendre du recul sur soi pour essayer de voir ce que l’observateur peut voir et ainsi tenter de faire bonne impression, ou de lui montrer le bon exemple.

L’observateur sans rien faire, il nous aide par sa présence à prendre du recul sur nous-mêmes et à donner le meilleur de nous-mêmes.

C’est exactement ce que nous faisons quand nous donnons à notre Être la possibilité d’observer notre « mental ».

C’est ce qui se passe de façon instantané et instinctive quand nous sommes face à une situation d’extrême urgence comme la mort, la conduite d’une moto entre les files de voitures sur un périphérique ou le saut en parachute.

Mais c’est aussi ce qui se passe quand nous entrons en méditation pour observer le flux de nos pensées sans les juger, sans les freiner, en les accueillant sans aucune autre intention que de les observer.

Et là nous redonnons le pouvoir à notre Être qui sans rien faire nous reconnecte avec ce que nous sommes et avec la beauté du monde.

Notre mental continue de fonctionner et se transforme pour se mettre au service de la vie et non de l’égo.

Comment rester connecté ?

N’étant pas moi-même connecté avec mon Être en permanence, je ne saurais vous dire comment faire exactement.

D’ailleurs, en observant depuis des années toutes sortes de personnes plus connectées que moi j’ai l’impression qu’il y a autant de stratégies que d’êtres humains pour rester connecter à son Être.

La méditation me semble être l’exercice le plus connu et le plus efficace pour s’entraîner à observer nos pensées depuis notre Être.

Et tout comme la musique ou le vélo c’est une question d’entraînement.

A force de pratiquer cela devient naturel et presque sans effort.

Ainsi, sans être dans l’exercice de méditation à tout moment de la journée, en pleine réunion, ou en train de faire les courses, de conduire, de rédiger un email, la présence de l’Être peut m’aider à observer mon mental et ainsi reprendre le pouvoir sur mon égo galopant.

Loin d’y arriver en permanence, je suis heureux d’être sur ce chemin et de le partager avec ces quelques lignes.

Alexandre

Alexandre

Ma raison d'être : Contribuer au Cercle vertueux de la NonViolence Systémique. (NonViolence vient de Ahimsa qui est source de la "Non-Violence" ou "Non Violence".)

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