La mécanique facilitant la violence systémique se nourrit des habitudes et usages qui valorisent les privilèges, créant des zones d’ombre dans notre perception du monde.
Pire encore, elle engendre des formes de soumission, visibles ou non, et parfois des rébellions, renforçant l’illusion de la légitimité du système.
Ce cercle vicieux fait que les victimes de ces violences les considèrent souvent comme normales et défendent le système.
Vers un Cercle Vertueux de Non-Violence Systémique
Comment rompre avec ce cercle vicieux pour embrasser un cercle vertueux de Non-Violence Systémique ? La clé réside dans le refus de la soumission et de la rébellion, qui ne font qu’alimenter le pouvoir de la violence systémique. La soumission renforce ses mécanismes, tandis que la rébellion engendre de nouvelles violences qui discréditent toute remise en question.
La solution est de forger un cercle vertueux de Non-Violence en éveillant notre conscience personnelle. Cela implique de reconnaître nos propres angles morts et ceux de notre entourage, y compris au sein des organisations où nous œuvrons. Il s’agit de prendre conscience des limites des autres en termes d’accès aux ressources, puis de faire des choix éclairés, visant à enrichir nos relations et nos systèmes environnants.
Il ne s’agit pas de vivre dans un monde idéal, mais de devenir capable d’identifier et de nommer les réalités souvent invisibles, pour prendre des décisions alignées avec nos croyances internes et respectueuses de notre entourage. Que ce soit dans la sphère conjugale, familiale ou professionnelle, nous avons la capacité de nourrir ce cercle vertueux de Non-Violence Systémique en développant notre conscience et notre aptitude à agir sans rébellion ni soumission.
Des figures comme Mahatma Gandhi et Martin Luther King incarnent ces principes, mais nous avons tous le pouvoir d’être les acteurs de ce changement dans notre quotidien.
Retrouver notre Symbiose Naturelle
Je crois que les systèmes qui nous composent et nous entourent sont infinis, et qu’il est impossible d’en avoir une conscience totale. Je partage l’idée de Rousseau selon laquelle l’humain est naturellement bon, aspirant au bonheur personnel et collectif, incluant le bien-être des animaux et de l’environnement.
Notre culture, éducation et structure hiérarchique patriarcale tendent cependant à nous éloigner de cette symbiose naturelle offerte à la naissance. Peut-être que la quête de la Non-Violence systémique est une voie vers la redécouverte de cette capacité innée à tisser des liens de qualité avec la vie qui nous entoure.