La NonViolence systémique est bien plus qu’une simple technique : c’est une philosophie, une vision du monde qui façonne nos interactions internes et externes.
Romain, que j’ai eu le plaisir d’interviewer récemment, nous partage sa perception du sujet.
Retrouvez ci-dessous son témoignage en vidéo 👇
Concilier histoire personnelle et CNV
Ce qui ressort du témoignage de Romain, c’est cette capacité à connecter les pièces éparses de son puzzle intérieur. Il a été particulièrement touché par la manière dont la formation a rejoint ses préoccupations sociétales, en résonance avec son histoire familiale, française et mondiale.
Plus qu’une formation, c’était une épopée à travers les méandres de sa propre conscience, mêlant CNV et des questions aussi profondes que les relations entre genres.
Eveil à la fluidité interactionnelle
En parlant des interactions, le mot « fluidité » revient souvent chez Romain.
Qu’il s’agisse de ses interactions familiales ou de sa position par rapport aux femmes et aux minorités, la non-violence systémique a enrichi son approche.
Un exemple concret ? Son récent voyage en train vers Paris, où il a engagé une conversation avec deux femmes. Conscient de sa position en tant qu’homme, Romain a pu maintenir un équilibre, leur offrant un espace pour partager en tenant compte des processus systémiques habituels entre genres.
Une vision évolutive de soi
L’un des points les plus éclairants est sans doute le changement de perspective de Romain sur lui-même. Avant la formation, il avait une conscience de son identité en tant qu’homme, mais la formation lui a permis de voir cette identité à travers le prisme de la CNV. Ses explorations antérieures dans les milieux féministes et ses lectures avaient été essentiellement mentales. Aujourd’hui, tout est intégré, sans les cloisons qui étaient auparavant érigées dans son esprit.
Et dans l’enseignement
En tant qu’enseignant, Romain voit désormais le « système » non pas comme une entité monolithique, mais comme un ensemble de « petits cercles ». Cette perspective va sans doute influencer sa manière d’enseigner et d’interagir au sein de l’institution de l’éducation nationale.
Le mot de la fin
L’image des « cercles » est prédominante dans le discours de Romain. Il décrit une évolution, passant d’une vision complexifiée de l’interaction à une perspective plus enrichissante, voyant chaque ajout d’une personne comme une occasion de se connecter et de se comprendre.
En conclusion, le témoignage de Romain est un rappel que la non-violence systémique est plus qu’une compétence : c’est une révolution intérieure.